L'école

Mettre en place un système scolaire permettant l’instruction gratuite et obligatoire pour tous les enfants jusqu’à seize ans est une entreprise de grande envergure et de longue haleine.

Cela découle d’une volonté politique appuyée par l’économie qui aide impérativement à financer l’opération. C’est un long processus qui se met doucement en place. Il est parfois compliqué par d’autres facteurs comme c’est le cas au Québec. Notre histoire est celle d’une colonie marquée par deux conquérants ayant des langues, des religions et des cultures différentes.

En vertu de la Constitution canadienne de 1867, le Québec comme les autres provinces et territoires a le pouvoir exclusif d’adopter des lois en matière d’éducation. Il n’y a pas de ministère fédéral de l’Éducation, mais des ministères provinciaux ou territoriaux.

Pendant longtemps, les instituteurs se contentaient d’inculquer aux écoliers les rudiments d’arithmétique, de lecture et d’écriture sans plus. L’objectif premier du cours primaire étant de former de bons citoyens catholiques aux mœurs exemplaires.

La petite école était souvent la phase terminale des études des jeunes Québécois.

En 1876, les structures scolaires dans leurs traits essentiels sont arrêtées pour un siècle.

C’est en 1943 que le Québec réussit à adopter sa loi d’obligation scolaire.

C’est en 1964 que le Québec adopte le projet de loi 60 et crée le ministère de l’Éducation.

L’histoire se poursuit.

Le 27 février 2015 a eu lieu la fusion du Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche, de la Science et de la Technologie et du Ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport. Cela s’est passé sous la juridiction du premier ministre Philippe Couillard.