Les personnes nées avant les années 50 ont vu arriver l’électricité qui a changé leur vie.

La vie avec le fanal a facilement été mise de côté pour profiter de la sécurité et de la facilité que procurait l’électricité.

En 1930, les citoyens réclament l’aide de l’État pour accélérer la diffusion de l’électricité en milieu rural car l’écart d’abonnés ne cesse de s’accroître avec l’Ontario.

Ce sont bien les changements sociaux économiques de l’après-guerre qui ont permis l’électrification accélérée des campagnes.

Le gouvernement de Duplessis établit un fonds de 12 millions de dollars et crée des coopératives d’électricité.

De 1945 et 1955, avec les efforts conjugués des entreprises et des nouvelles coopératives, l’électrification des fermes passe de 19 à 90 %.

« L’électricité a amélioré la vie, on voyait clair. On avait le poêle, la laveuse, la machine à coudre électrique… » écrit Roger Litalien

L’électricité a beaucoup aidé la mère de famille. Les lavages ont été facilités, tout ce long et pénible processus a été allégé. Le poêle a permis un meilleur contrôle de la cuisson des repas et surtout de ne pas avoir à chauffer l’été quand il fait chaud. Quel soulagement! Après, ce sont des accessoires de cuisine qui sont venus agrémenter le quotidien.

Le travail à l’étable a été allégé par l’électrification comme le convoyeur qui nettoie l’étable d’une simple pression sur un bouton, l’eau chaude si facilement accessible pour une meilleure hygiène des accessoires de traite, les avantages ne se comptent plus.

Certains ont aussi vu l’arrivée de l’automobile et c’était tout un spectacle. Les gens sortaient pour voir passer les automobiles et les tracteurs qui ont remplacé les chevaux sur la ferme. La mécanisation a facilité les tâches des cultivateurs et cela les a amenés à s’agrandir et à développer autrement leur entreprise.