La politique jusqu’à très récemment au Québec est bleue ou rouge, conservatrice ou libérale.

Tout le monde se souvient de l’époque de Duplessis appelée « la grande noirceur » et de la Révolution tranquille des années des années 60. On passe du conservatisme à la modernité.

 

1963 voit la naissance du Front de libération du Québec (FLQ) qui se base sur des actions terroristes pour renverser le gouvernement du Québec. C’est le climat sociopolitique qui favorise l’éclosion de ce mouvement, aidé par un contexte économique défavorable aux Québécois francophones.

La crise d’octobre marque le point culminant de leur histoire avec l’enlèvement de James Richard Cross, commissaire commercial britannique en visite au pays, et de Pierre Laporte, ministre du Travail québécois, tué le 17 octobre 1970. Le pays est en état de guerre. Pierre-Elliott Trudeau met l’armée du Canada au service des forces policières et invoque la loi sur les mesures de guerre pour venir à bout de ces terroristes. C’est une période marquante dans l’histoire du Québec.

 

Les témoins de ce film ont vécu l’élection de René Lévesque en 1976, porteur d’espoir avec son projet de souveraineté du Québec et ses convictions sociales-démocrates. Le Parti québécois qu’il a fondé est toujours présent sur la scène politique.

 

Nous avons le récit de la visite du Général de Gaulle à Montréal en 1967 et les vagues provoquées par la fameuse phrase lancée du haut du balcon de l’Hôtel de ville de Montréal : « Vive le Québec libre! » en soutien à la souveraineté du Québec.

 

1967, c’est aussi l’année mémorable de l’Exposition universelle sur le thème « Terre des hommes ».

Cet événement couronnait le centenaire de la Confédération canadienne et a marqué la modernisation du pays ainsi qu’une fierté nationale renouvelée.